Six conditions pour une bonne gouvernance des pensions

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Six conditions pour une bonne gouvernance des pensions Ce document reflète l’avis unanime, obtenu le 25 mai 2019, du Conseil Académique en matière de (Bea Cantillon, Etienne Callataÿ, Philippe Demol, Pierre Devolder, Jean Hindriks, Ria Janvier, Françoise Masai, Gabriel Perl, Erik Schokkaert, Yves Stevens, Frank Vandenbroucke, Elly Van Velde). Il a été publié, avec quelques amendements et ajouts nature rédactionnelle, dans Le Soir 29 p. 22. Les ont constitué un thème important pendant la campagne électorale. Evidemment, tourne autour propositions ponctuelles, comme niveau pension minimum ou l’âge légale. Ces devront toutefois être traduites vraie politique et, que cette conversion puisse menée à bien, il faudra qu’elle obéisse gouvernance. Nous retenons ici six. Premièrement, les mesures prendre s’inscrire système logique cohérent. Par exemple, si on veut donner beaucoup liberté sur choix moment où l’on prend sa pension, faut corrections assurer l’équité entre ceux qui partent après longue carrière plus courte. On doit donc débattre forme ces leur importance. même défi cohérence se pose désire mettre place régime partielles, s’inscrit approche globale fin carrière. exemples illustrent règle générale : déterminants l’architecture ne peuvent venir « » mais doivent au contraire présider l’élaboration chaque mesure concrète. Deuxièmement, est contrat générations indiquer clairement ce jeunes attendre long terme. Ainsi par atteindre montant X 2024, demander comment évoluera avenir lointain, examinant aussi soutenabilité scénarios peut pas dire aux que, eux verra bien ». Troisièmement, clarifier part l’idée continuera évoluer prochaine législature oui, base quels principes. C’est fait double question. D’une part, clair objectifs poursuivis terme (veut-on exemple moyenne suive chemin parallèle celui salaire moyen ?) stratégie soutenant (y inclus modes financement). D’autre faire idée manière dont adaptations futures auront lieu décidons-nous dès maintenant d’adaptations concrètes ? Ou fixons- nous règles jeu objectives détermineront feront lumière d’évolutions connaissons encore (la hausse bien-être, l’espérance vie…) laissons-nous l’avenir entièrement ouvert Quatrièmement, aucune décision prise sans ses conséquences aient l’objet projections chiffrées terme, tant termes financière qu’en d’adéquation sociale. entendons l’horizon 2040, soit juste sommet papy-boom, 2060, quand d’aujourd’hui partiront retraite. Comme évidemment prédit certitude, compte éventail (plus moins croissance économique, vie…). La effet l’art mesurer gérer l’incertitude partager risques. Cinquièmement, repousser questions difficiles liées différence d’espérance vie notamment instruits formés, droits inégaux hommes femmes, qualité travail notion ‘métiers pénibles’. devra évolutions sociétales, tels changements structures familiales, cohabitation rapport mariage classique, nouvelles réalités marché travail… recherche réponses laissée tard d’emblée intégrer préoccupations sociales trajet réforme. Sixièmement, soumises large concertation sociale politique, y associant étroitement partenaires sociaux. Cette structurée. existe demeurant différentes institutions jouer rôle national Travail, Comité Pensions, Centre d’Expertise (au sein Bureau fédéral Plan), d’Etude Vieillissement, académique Pensions (le successeur Commission Réforme 2020 – 2040 avait remis son juin 2014). Un nouveau gouvernement expliciter qu’il entend attribuer chacune institutions. administrations pouvoir stade précoce opinion faisabilité administrative propositions. politiques besoin c’est d’ambition temps d’une certaine prudence ambitieux regarder loin réformer profondeur, exige cerne l’effet global possibles décisions avant trancher. combinaison caractérise bonnes réformes.