Une baisse plus rapide des allocations est-elle à recommander? Carte blanche publiée dans Le Soir 24 septembre 2018 p 3 Signataires : Bart Capéau (KULeuven) Cockx (UGent) Koen Decancq (UAntwerpen) André Decoster Muriel Dejemeppe (UCLouvain) Mathias Hungerbühler (Université de Namur) Camille Landais (London School of Economics) Erwin Ooghe Sergio Perelman Liège) Pierre Pestieau Erik Schokkaert Frans Spinnewijn Johannes Dirk Van Gaer Frank Vandenbroucke (Universiteit van Amsterdam) Bruno der Linden (FNRS et UCLouvain) Des chômage élevées au cours six premiers mois Dans les suivants un déclin C’est ce que le gouvernement fédéral a décidé « jobs deal » cet été Par cette réforme entend encourager personnes sans emploi rechercher activement du travail accepter vite une offre d’embauche brandit arguments scientifiques pour justifier dégressivité Mais y a-t-il consensus scientifique sujet ? Nous ne pensons pas En outre nous considérons volet porte atteinte principales missions l’assurance-chômage études confirment qu’une diminution avec la durée fournit incitation financière forte trouver par comparaison allocation constante même niveau moyen chômeur anticipe en effet prestations but prévenir perte revenus il commence chercher intensément dès début l’épisode Il n’est exclu chômeurs longue réagissent fortement aux incitations financières ceux qui sont depuis peu L’épargne diminue mesure se prolonge devient donc malaisé d’amortir choc financier d’une Ceci n’entraîne cependant nécessairement décroissantes augmentent chances Tout d’abord tous identiques Au gré circonstances telles formation ou situation familiale rôle incitatif d’allocations sur reprise d’emploi est marqué chez uns autres Les opérantes trouvent rapidement concentre lors davantage ont moins d’impact plaide faveur d’un élevé lieu tard Ensuite l’effet personne peut diminuer sa s’allonge Si employeur choix entre deux candidats ailleurs recrutera systématiquement candidat ayant période courte Même si agit l’effort recherche manière identique quelle soit mécanisme suffit engendrer impact moindre l’embauche A cela s’ajouter fait motivation l’emploi progressive compétences temps passe L’American Economic Review (*) revue autorité récemment publié résultats étude première fois analyse net réduction retour tenant compte facteurs évoqués ci-dessus L’étude fonde ses conclusions système d’assurance-chômage suédois généreux belge L’allocation représente 80 % salaire final plafonné alors qu’en Belgique pourcentage jamais supérieur 65 qu’il avantages illimités Suède comme 2001 introduit profil décroissant l’indemnité Cette permet quantifier l’impact réel différentes durées d’inoccupation rapport trois fort premier deuxième encore troisième auteurs concluent efficace celle contraire l’intention faire savoir augmenter ensuite réduire qu’aujourd’hui Analyser prennent l’accès Or elle aussi mission fournir assurance contre De point vue parce d’économies chaque euro supplémentaire vaut eux viennent perdre leur raison argument vaudrait mieux sociales plutôt qu’elles baissent recommandations claires cas sommes bien conscients conclusion tirée données suédoises naïvement s’étendre d’autres pays Ainsi on déduire belges devrait baisser soulève néanmoins questions bien-fondé voulue possible aille l’encontre justifie économique Avant prendre décisions pourraient avoir conséquences négatives fondements notre État providence serait avisé analyser question profondeur requise Kolsrud Jonas Peter Nilsson (2018) The Optimal Timing Unemployment Benefits American 108 (4-5) 985-1033 lecteur intéressé invité consulter résumé simplifié proposé publication récente Néerlandais Leuvens Economisch Standpunt No 169